SuperGégé
Message de Pifoman sur son site:
"Les sites pifoman.free.fr et perledupacifique.free.fr
hébergeant les cours de cracking et les cracks de pifoman et super gégé
sont définitivement fermés.
Pifoman "
PLUS EN DETAiLLE / PLUS EN DETAiLLE / PLUS EN DETAiLLE / PLUS EN DETAiLLE / PLUS EN DETAiLLE
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22/02/2010 17h00 convocation au SRPJ de ma ville au motif d'une affaire me concernant.
22/02/2010 17h05 exposé des faits et début d'interrogatoire pour la mise en ligne de cracks sur pifoman.free.fr.
22/02/2010 17h45 aveux
22/02/2010 18h30-19h15 perquisition de mon domicile et prise de 3 disques durs
22/02/2010 20h15-21h00 interrogatoire n°1 des officiers de police judiciaire sur la reconnaissances des faits exposés,mes loisirs, mes compétences en programmation C++ et PHP, mon parcours scolaire, mon activité professionnelle.
22/02/2010 21h00-08h15 début nuit en garde à vue dans une geôle très inhospitalière (c'est l'horreur).
23/02/2010 08h15-10h15 interrogatoire n°2 des officiers de police judiciaire sur le site, mes motivations, les progammes crackés, pifoman.
23/02/2010 13h20-14h15 interrogatoire n°3 des officiers de police judiciaire sur le contenu de mes disques durs.
23/02/2010 15h00 libération
25/02/2010 15h00 réquisition judiciaire à free pour fermer pifoman.free.fr et perledupacifique.free.fr.
25/02/2010 15h00 début d'une inquiétante attente d'une lettre du procureur.
21/05/2010 10h00 courrier du procureur de la république m'indiquant que je dois me présenter à une comparution sur reconnaissnce préalable de culpabilité le 17/06/2010 accompagné d'un avocat.
17/06/2010 11h30 peine de 1000 euros d'amende avec sursis que j'accepte (pas de prison ni de procès en correctionnelle).
Je cesse donc toute activité à ce jour concernant le cracking.
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Le verdict est tombé hier le 17/06/2010 à 12h au tribunal de grande instance en comparution sur
reconnaissance préalable de culpabilité devant le procureur de la république. La comparution sur
reconnaissance préalable de culpabilité remplace le procès en correctionnelle car j'ai reconnu les
faits dès le départ quand j'avais été placé en garde à vue le mardi 22 février 2010 et auditionné dans
les locaux du SRPJ.
J'écope d'une peine de 1000 euros d'amende avec sursis me concernant (je ne paierais l'amende que
si je suis repris dans une affaire similaire dans les 5 ans à venir). Cette condamnation est
exclue de mon casier judiciaire numéro 1 (et donc n°2 et n°3). Cerise sur la gâteau je récupère
mon disque dur principal contenant des données personnelles non destinées au cracking . Lors de
la perquisition à mon domicile les 4 policiers de l'OCLCTIC qui ont dirigé l'enquête depuis le
début avaient saisis 2 autres disques durs oubliés dans des armoires qui contenaient les traces
de mon activité de cracker (je les avaient pourtant formatés sans faire malheureusement un
écrasement des données par des données générées aléatoirement); ces derniers sont irrécupérables
et seront détruits ultérieurement.
C'est un jugement très clément quand on voit l'épaisseur du dossier de 253 pages contenant 35
procès verbaux concernant des réquisitions judiciaires à free (adresse IP des connexion FTP),
à mon FAI (nom de l'abonné correspondant aux IP relevées par free), le fichier central des comptes
bancaires : fichier FICOBA (tous les créations de comptes bancaires que j'ai effectuées
depuis 10ans), FRANCE TELECOM (pour vérifier mon adresse actuelle), les opérateurs de téléphonie
mobile (pour avoir mon adresse actuelle), yahoo.com (pour savoir quelle adresse IP est utilisée
pour se connecter à pifoman@yahoo.com), les impôts (pour savoir où je travaillais et quels
étaient mes revenus en 2007). Ils ont passé ma vie au crible dans les moindres détails.
Ils mis beaucoup de temps à m'identifier car mon site pifoman.free.fr a été dénoncé par un
internaute sur la plate-forme PHAROS en janvier 2009 (il a fallu un an de recherches) et il
existait un autre internaute s'étant connecté au site en 2005 par FTP, souvenez-vous quand je
me suis fait voler les codes d'accès (il s'est avéré que ce monsieur à la retraite n'y était
pour rien car on avait utilisé sa connexion wifi à son insue).
Pour résumer, j'évite 6 mois de prison et 30000 euros d'amende (peines maximales prévues
par l'article 335-3-1 du code de procédure pénale) avec beaucoup de chance et j'évite aussi
un licenciement probable de mon employeur qui n'a pas été informé de cette décision (heureusement,
il n'y a pas eu de perquisition sur mon lieu de travail cela étant dû je pense très certainement
au fait que je n'ai jamais utilisé mon pc professionnel dans mon activité). J'épargne aussi ma
famille dans cette affaire car j'ai dû mettre à jour le site en FTP depuis le pc de mes parents
à une époque ancienne. On a tous des moments de chance dans la vie, aujourd'hui la chance était
de mon côté. Mon avocat m'a dit plusieurs fois que c'était du jamais vu en terme de peine (je n'ai
pas été accusé de contrefaçon logicielle mais seulement de contournement de protections logicielles
et j'écope du mininum de la peine; ça m'a couté un peu moins de 10 euros le crack avec sursis).
Certains éléments dans mon dossier pénal ont joué je pense en ma faveur en particulier mon
insertion sociale (investissement associatif), l'absence d'antécédents judiciaires ,l'absence
de parties civiles, l'absence d'activité commerciale, l'absence de réseau ,l'absence d'un renvoi
en correctionnelle, la production du dernier crack en 2007. Le motif exact des poursuites engagées
par le procureur de la république qui a diligenté l'enquête est le suivant : proposition de
moyens conçus ou spécialement adapatés pour porter atteinte à une mesure technique efficace
de protection d'une oeuvre : application technologique dispositif ou composant de contournement,
faits commis le 22 février 2010, faits prévus par les articles L335-3-1 §2, L331-5, L112-2 du
code de propriété intellectuelle et réprimés par les articles L335-3-1 §2 alinéa 1,
L335-5 alinéa 1, L335-6, L335-7 du code de propriété intellectuelle.
Les éléments qui ont conduit à mon identification ou à donner des détails de mon activité
sur le site sont les suivants :
-> adresse IP de connexion FTP au site pifoman.free.fr
-> adresse IP de connexion HTTP à ma messagerie pifoman@yahoo.com
-> exploitation du code source des pages php (free a mis à disposition aux enquêteurs
les 241 fichiers représentant 20 Mo de code source du site pifoman.free.fr).Ils ont étudié
toutes les ramifications du site sur plusieurs serveurs, les compteurs statistiques,
l'adresse de messagerie pifoman@yahoo.com.
-> interview de moi-même que j'ai faite en 2005 qui donnait des éléments sur mon profil ,
mon parcours scolaire, mes attentes du moment.
-> historique des mises à jour du site que je conservais sur le serveur dans un fichier texte.
-> historique des commentaires en pages d'accueil du site que je conservais sur le serveur dans un
fichier texte.
-> compteurs statistiques qui donnent le nombre de programmes téléchargés et le nombre de pages vues.
-> l'adresse postale du compte pifoman.free.fr qui coïncide avec le lieu où j'habite.
A la suite de cette affaire les sites suivants ont été fermés
-> pifoman.free.fr (cours de cracking)
-> perledupacifique.free.fr (cracks exécutables).
Les autres sites sont restés ouverts.
J'ai beaucoup appris dans cet art qu'est le cracking et sur l'administration d'un site web.
Je ne pensais pas être inquité un jour par la justice car je n'ai jamais gagné un 1 euro
pour ces connaissances que je partageaient avec vous, et surtout j'étais seul dans cette activité.
C'est pour cela que le site est resté aussi longtemps en vie 2004-2010 (6 ans c'est rare
pour un site de cracking même si j'ai arrêté la production de cracks en 2007 par manque de
temps : la mise au point d'un crack et d'un cours prend énormément de temps).
Maintenant une page se tourne pour moi, je quitte la toile pour des activités plus licites.
Pifoman